Louisa Hanoune a commenté, ce dimanche 29 novembre, la condamnation du général Hassan à cinq ans de prison ferme pour infraction aux consignes et destruction de documents. « Le pouvoir parallèle a osé dicter une décision politique contre le général Hassan, un héros et une icône de la lutte antiterroriste ! », a déclaré la Secrétaire générale du PT qui a qualifié le procès de « parodie honteuse et scandaleuse ! ».
Louisa Hanoune a révélé avoir parlé avec le président Bouteflika du cas du général Hassan au début de l’année 2014 quelques mois avant l’élection présidentielle. « Il m’avait dit qu’il est propre, que c’est un patriote, qu’il n’avait pas commis de faute et que l’affaire est classée ». « Qui a donné les ordres (pour poursuivre le général) ? », s’est-elle interrogée.
Qui est ce pouvoir parallèle ? « Je n’ai pas le déshonneur de les connaître et de les côtoyer. Le pouvoir parallèle est composé de plusieurs personnes. Je ne peux pas mettre des noms, ce n’est pas de mon ressort », a-t-elle répondue à une question de TSA. Pour elle, ce n’est pas le général qui est coupable d’association de malfaiteurs mais Chakib Khelil. « C’est Chakib Khelil qui a constitué une association de malfaiteurs, c’est l’oligarchie ».
Pour Louisa Hanoune, la condamnation du général Hassan est une « invitation à Daech, à El Qaida et à d’autres groupes terroristes ». Elle l’a également qualifiée d’ « offre de service au terrorisme ! » et même « d’offensive meurtrière contre l’armée » qui est la colonne vertébrale de l’État. Cette décision abjecte et odieuse, selon elle, aggrave « la perte de l’immunité du pays ».
Hadjer Guenanfa
Source: tsa-algerie.com